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Capital-investissement : la longue marche des start-up africaines vers les sommets

Dernière mise à jour : 14 oct.


Pluie de milliards sur les pépites africaines, croissance explosive de leurs activités, intégration de plus en plus poussée de ces startups dans les marchés mondiaux etc ... Le regard des investisseurs se porte de plus en plus vers le Sud. Toutefois, il existe encore une large marge de progression, quant aux possibilités d’expansion et de consolidation de ces sociétés. Le rythme de progression des jeunes pousses africaines pourrait être fortement réajusté à la hausse dans les années à venir, à condition que les écosystèmes entrepreneuriaux locaux posent les jalons de plans d’action visant à examiner en profondeur les besoins spécifiques de ces start-up (ressources humaines qualifiées, ressources informationnelles, financement etc...), de telle sorte à faciliter de manière efficiente leur développement et leur pérennité.

" Market Expansions & Fundraising for Startup’s with Microsoft " : Tel a été l’intitulé de la session — dans le cadre de l’ Africa Tech Summit Nairobi 2022 — à laquelle ont participé plusieurs spécialistes du capital-investissement. Le webzine CEO Afrique qui a visionné cette e-conférence, a analysé les facteurs qui facilitent ou entravent la montée en puissance et l’expansion de ces start-up africaines à fort potentiel, sur la base des témoignages des intervenants.




Aux côtés des gros mastodontes issus de leur secteur, les start-up africaines enregistrent des cascades de records : 5,2 milliards de dollars de fonds levés en 2021, soit le triple de ce qu'ils étaient en 2020 (US$ 1,43 Md), si l’on en croit le rapport établi par Partech Africa. Il s'agit bien du meilleur score enregistré durant les trois dernières années, dépassant ainsi les chiffres de l’année 2020 et celle de 2019 (US$ 2,02 Md ), même s’il est vrai que la progression du montant des investissements dans les jeunes pousses sur l'année 2021 recouvre des disparités, avec une dominante pour les pays anglophones (Afrique du Sud, Nigeria, Kenya) et l’Égypte. Le vent semble donc tourner pour des pépites africaines telles que OPay, Andela ou Chipper Cash, réussissant dorénavant à signer des mégadeals qui relevaient auparavant du parcours du combattant pour une start-up lambda.

« [ ... ] Nous pourrions nous retrouver, au cours de l’année 2022, avec des chiffres avoisinant les 7 ou 8 milliards de dollars » se réjouit l’associé-fondateur du fonds d’investissement GreenHouse Capital (GHC), Bunmi Akinyemiju, se prêtant au jeu des prédictions.


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