Faire appel à des fonds d’investissement est une façon efficiente pour une société non cotée en Bourse de mobiliser des capitaux importants.
"Accompagnement de startups, PME et ETI françaises en Afrique : témoignages d’investisseurs" : Tel a été l’intitulé de l’atelier organisé le 7 octobre dernier par Bpifrance et modéré par Élodie Doussa, dans le cadre de la 7ème édition de Bpifrance Inno Generation (Big 2021), auquel ont participé Khaled Ben Jennet (Partner & managing director chez AfricInvest), Olivier Gene (Directeur général de Uniskip Group), Patrick Pedersen (General Manager de Heetch), Jean Christophe Ragni (Directeur général de la société RAGNI) et Yassine Oussaifi (Partner chez AfricInvest).
Le webzine CEO Afrique, qui a visionné cet événement sous un format digital, vous fait découvrir, sur la base des témoignages des panélistes, un univers qui ouvre le champs des possibles en termes de potentiel de croissance du chiffre d'affaires et de rentabilité. Décryptage des relations de compréhension et d’entente mutuelle qui ont tout pour réussir.
Dans l'imaginaire collectif, les fonds d’investissement se comportent comme de véritables prédateurs, cherchant par tous les moyens à racheter à bas prix de grandes entreprises très vulnérables et extrêmement endettées. Galvanisés par la détresse ambiante, ils s’en donnent à cœur joie en mettant leurs débiteurs à genoux et en se séparant de plusieurs de l’équipe dirigeante, voire des des fondateurs de la société. Privilégiant une vision à court terme, ils apportent changements draconiens, de telle sorte à réaliser au plus vite des bénéfices mirobolants et revendre dans la foulée aux plus offrants. Néanmoins, les métiers du capital-investissement révèlent une réalité bien différente de celle ancrée dans notre subconscient, d’autant plus qu'un nombre grandissant de startups, PME (Petites et Moyennes Entreprises) et ETI ( Entreprise de Taille Intermédiaire) se bousculent au portillon de ces structures de financement.
« Notre fonds, Cathay AfricInvest Innovation, finance deux typologies d'entreprise : des startups africaines qui se développent en Afrique et des jeunes pousses internationales qui viennent s'installer sur le continent pour apporter des solutions aux utilisateurs locaux. Notre positionnement sur ce segment de marché " late stage " — tour de table en Série A et Série B — nous a été dictée par nos investisseurs, une stratégie d’investissement consistant donc à investir dans des sociétés qui engrangent des recettes importantes, avec en prime un fort potentiel de développement [ ... ]. Nous évoluons dans un écosystème où les frontières n'existent pas. Les startups qui réussissent sont celles qui commencent, par exemple, à développer leur concept à Cape Town et qui peuvent le vendre aux États-Unis ou bien en Chine. Il s’agit d’un monde ouvert où l’on travaille ensemble, main dans la main » indique Yassine Oussaifi, Partner du groupe AfricInvest, en charge du fonds "Innnovation" .