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Investir au Botswana : un îlot de stabilité, regorgeant d’innombrables opportunités de business

Dernière mise à jour : 14 oct.


Affichant haut et fort son modèle démocratique, le Botswana bénéficie d’excellents indices de confiance des investisseurs, avec des succès probants, fondés principalement sur l’exploitation du diamant, d’autant plus que le pays offre de réelles opportunités d'investissement dans d’autres secteurs d’activités, ce qui lui donnerait l’occasion d’accélérer la montée en puissance de son économie.

"Doing Business in Botswana : Business Climate & Opportunities" : Tel a été l’intitulé du webinaire organisé le 21 Septembre dernier par CBL-ACP (Chambre de Commerce, d'Industrie et d'Agriculture Belgique-Luxembourg & Afrique-Caraïbes- Pacifique), depuis l’enceinte de l’Hôtel Sofitel Bruxelles-Europe. Un événement que le webzine CEO Afrique a été en mesure de visionner et décrypter.




Le Botswana, doté d’à peine 2,5 millions d’habitants, est situé dans la partie australe du continent africain, un petit État par le nombre incroyablement bas de sa population, mais grand par le moyens de ses ambitions, méritant qu'on lui accorde la plus grande attention.

À y regarder de plus près, le "Pays des Tswana" possède plusieurs atouts propres à séduire l’implantation des entreprises sur son sol, en commençant par sa stabilité institutionnelle. Certes, les détracteurs les plus virulents argueront du fait que le système politique soit marqué par le maintien au pouvoir de façon continue d'un seul parti dominant, le BDP (Botswana Democratic Party ). Néanmoins, force est de reconnaître que la législation nationale assure aux partis d'opposition — Botswana Patriotic Front (BFP), Botswana People's Party (BPF), Botswana National Front (BNF) etc... — la possibilité de remplir pleinement le rôle important qui est le leur, c’est-à-dire s'opposer en toute quiétude aux propositions du gouvernement ou essayer de les améliorer grandement. De plus, depuis son accession à l'indépendance en 1966 vis-à-vis de la Grande Bretagne, le Botswana n’a connu ni révolutions, soulèvements ou conflits armés susceptibles d’entraîner un renversement du pouvoir en place. Preuve de la maturité démocratique et du sens des responsabilités, émanant des dirigeants de ce pays : Depuis 1997, les dispositions constitutionnelles limitent la durée de la charge présidentielle à deux mandats , soit un total de dix ans, qu'ils soient consécutifs ou non. A cet égard, les différentes passations de pouvoir, à titre d’exemple pour Festus Mogae ( 1er avril 1998 - 31 mars 2008) ou Seretse Khama Ian Khama (1er avril 2008-31 mars 2018) — dont l’engagement politique est lui-même emprunt de valeurs humanistes et d’idéaux démocratiques qui ont inspiré le père de l’indépendance, Seretse Khama — se sont déroulées sans haine, violence ou effusion de sang. Cette stabilité institutionnelle est donc le meilleur garant de la paix civile, assurant une harmonie parfaite entre toutes les couches de la population et les ethnies qui composent la nation, parmi lesquelles les Tswana, les Kalanga et les Basarwa.


« Le Botswana est considéré à juste titre comme un exemple de réussite, dans l'Afrique post-indépendances. Il dispose d'un système politique pluraliste et démocratique, avec à son actif dix élections pacifiques depuis 1966 ; c'est l'une des démocraties les plus anciennes sur le continent. Ce solide bilan, concernant le degré de maturité politique, explique pourquoi le pays s’avère être un partenaire de choix et de confiance pour l'Union européenne » se réjouit S.E.M. Didier Vanderhasselt, ambassadeur du Royaume de Belgique au Botswana.


 
 

Autre fait notable qui suscite à la fois l’admiration, le respect et, souvent, l’envie de ses autres pairs africains : l’adoption d’une conduite exemplaire en matière de gouvernance économique, ce qui lui a valu d’échapper au "syndrome hollandais", autrement appelé "la malédiction des matières premières". Deuxième plus gros producteur mondial de diamants, le Botswana peut s’appuyer sur "Debswana Diamond Company Ltd" (coentreprise entre le gouvernement du Botswana et le conglomérat diamantaire De Beers) et "Okavango Diamond Company" ( une compagnie détenue à 100 % par le gouvernement) — deux structures constituant la véritable colonne vertébrale de l’économie nationale — pour exploiter et écouler de manière efficiente ses pierres précieuses sur le marché.


En signant, en juin 1969, un accord de création d'une joint-venture détenue à parts égales avec De Beers, le gouvernement botswanais a su établir les bases d’une collaboration saine et fructueuse qui débouchera sur des résultats financiers extrêmement positifs, profitant à d’autres pans de l’économie, sans que l’on observe pour autant des dérives frauduleuses à grande échelle au sommet de l'État.


« N’oublions pas de mentionner "Lucara Diamond Corp.", une société qui exploite la non moins célèbre "Karowe Diamond Mine", une mine pourvoyeuse des plus gros diamants du monde. Cette entreprise canadienne a conclu un accord pour les trois prochaines années, en vertu duquel tous les diamants de plus de 10 carats seront être taillés et polis par la société diamantaire belge HB Antwerp » commente Jord Van Wassenhove, responsable des affaires publiques au Antwerp World Diamond Centre (AWDC), une entité basée à Anvers, chargée de piloter et encadrer le secteur du diamant.


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