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Destination d’affaires : Maurice, une petite Île qui joue dans la cour des grands

Dernière mise à jour : 14 oct.


L’Île Maurice multiplie les atouts pour l’accueil des investisseurs étrangers. Mais les succès économiques indéniables ne doivent pas cacher les faiblesses structurelles, auxquelles le gouvernement devra s'attaquer rapidement. Au cours d’un forum d’affaires organisé le 18 Mai dernier à Paris, l’agence de promotion des investissements EDB Mauritius a fait découvrir aux participants les avantages d’investir dans ce pays de l’Océan indien. Le webzine CEO Afrique, qui a assisté à cet événement, offre un tour d’horizon de l'environnement des affaires de l’Île Maurice.


Port-Louis, capitale de l'Île Maurice



« [ .... ] La paix, l’harmonie, l’hospitalité, la diversité, la stabilité, la sécurité etc ... Tous ces qualificatifs sont intimement associés à l’Île Maurice. Notre pays est à la fois un endroit attrayant et propice pour les investissements et le business ; il est aussi connu pour son hospitalité légendaire et son art de vivre inégalable » .


Personne ne songerait à remettre en question ces mots d’ouverture prononcés par S.E.M. Vijayen Valaydon, ambassadeur de l’Île Maurice en France, lors du forum d’affaires organisé le 18 mai dernier par l’agence de promotion des investissements EDB Mauritius (Economic Development Board Mauritius) — au sein du prestigieux hôtel Le Brun, situé dan le 5ᵉ arrondissement de Paris — , eu égard au fait que la très bonne réputation, dont cette "Perle de l’Océan indien" jouit déjà depuis fort longtemps auprès des voyageurs d’affaires et des touristes de loisir, n’est plus à démontrer. C’est donc le grand retour de la "destination Maurice" qui conserve son pouvoir d’attraction. Après quelques années de profil bas — contexte de crise sanitaire mondiale oblige — l'agence EDB Mauritius s'est lancée dans une campagne de marketing et de communication en Europe, notamment en France, dans un périple de 10 jours qui les a mené successivement à Nice, Marseille, Bordeaux, Lyon et bien entendu Paris.


Pour quiconque a posé le pied à l’Île Maurice au cours des dix dernières années, ce cliché sur la présence exclusive de plages de sable paradisiaques n’est plus qu’un pur fantasme. Derrière cette image de carte postale, se cache en réalité le décor plus reluisant d’une économie qui a connu une forte croissance sur une longue période, avec aujourd’hui un PIB/habitant de l’ordre de 8 600 dollars américains, si l’on jette un rapide coup d’œil aux statistiques de la Banque mondiale, et gagnant par la même occasion le statut de pays à revenu intermédiaire supérieur.


De l’ouverture de cette île au monde , la Cybertour d'Ébène (appelée également "Tour Shri Atal Bihari Vajpayee", en l’honneur de l'ancien Premier ministre indien) est un symbole évident. Situé à 15 kilomètres au sud de la capitale Port-Louis, ce bâtiment, à l’architecture high-tech, est devenu le miroir de la modernité de l’Île, reflétant en quelque sorte le dynamisme économique d’un pays doté d’une superficie de 2 040 km² — moins grande que celle du département français des Yvelines — et accordant une importance accrue aux nouvelles technologiques, faisant comprendre immédiatement aux visiteurs que le temps où l’activité économique reposait autrefois sur la canne à sucre est désormais révolu.


« L’Île Maurice est souvent citée en exemple dans le monde entier comme une nation qui a su se forger un destin à partir de presque rien, car elle ne dispose pas de ressources naturelles, poursuit S.E.M. Vijayen Valaydon. Aujourd’hui, le pays est reconnu et respecté pour sa réussite et son dynamisme [ ... ]. L’État a surtout joué un rôle de facilitateur en termes de cadre légal, fiscal, administratif et incitatif pour favoriser le développement et l’expansion des entreprises mauriciennes et étrangères ».


Dorénavant, l'économie mauricienne repose principalement sur le secteur tertiaire, représentant plus 70 % du PIB, avec une dominante pour les services financiers, et le secteur du tourisme e& de l'hôtellerie constituant environ 24 % . La part de l’agriculture dans le PIB est estimée à 3% et le secteur industriel contribuerait à hauteur de 20 % de cet indicateur.

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