Comment l’African Tech peut-elle changer de dimension pour faire émerger des "licornes" ? C’est en tout cas une question à laquelle ont tenté de répondre plusieurs experts et spécialistes, lors de la 4ème édition du sommet international Emerging Valley, dédié à l’innovation et l’entrepreneuriat. Un événement que le webzine CEO Afrique a été en mesure de visionner et décrypter.
Emerging Valley — hub fondé par Samir Abdelkrim — porte bien son nom, car son apport est non négligeable pour l'organisation de manifestations au sein desquelles les meilleurs conférenciers se succèdent régulièrement pour parler, entre autres, des écosystèmes tech des pays émergents d’Afrique. Cela tombe bien : C’est sur la scène de l’amphithéâtre du Palais du Pharo à Marseille, lors du sommet éponyme qui s’est tenu le 14 Décembre dernier, que des experts du capital-risque et de l’innovation en Afrique ont débattu autour du thème : " Plénière Investisseurs : 2021, année de l'émergence des licornes africaines ? Comment et pourquoi la Tech africaine peut devenir le nouvel épicentre du VC international".
Mareme Dieng, en charge de la stratégie & l’innovation au bureau Afrique du fonds de capital-risque "500 Global", comptait parmi les principaux orateurs de cette conférence. Et sa présence n’était pas anodine. "500 Global" constitue l’un des fonds de capital-risque phares de la non moins célèbre Silicon Valley et s’est spécialisé dans le financement de jeunes entreprises innovantes, opérant dans les services financiers, l’infrastructure informatique & réseaux internet, le mobile, l’e-commerce, l’éducation et la santé. Séduit par le développement des écosystèmes africains, "500 Global", qui a déjà réalisé plus de 2700 investissements dans de jeunes pousses prometteuses à travers le monde, veut s’immiscer davantage, au plus près, dans le quotidien des start-up africaines. À ce titre, Mareme Dieng a expliqué la philosophie d'investissement du fonds de capital-risque pour le compte duquel elle travaille :
« Chez 500 Global, nous investissons prioritairement dans les sociétés en phase d'amorçage. Nous étudions des opportunités d’investissement auprès d’entreprises qui cherchent à réaliser des opérations de levée de fonds en série A et série B. Aujourd’hui, notre portefeuille s’étend à plus de 2 700 startups, incluant 41 licornes [ ...]. Plus particulièrement en Afrique, nous avons déjà investi dans plus de soixante-dix-huit entreprises, réparties dans des pays qui représentent les plus grandes économies du continent, tels que l’Égypte ou le Nigeria, mais aussi dans des pays en voie d’émergence comme le Kenya, le Ghana, le Sénégal ou la Tanzanie [ ... ] » .