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Tourisme en Afrique : les clés du renouveau à travers des stratégies gagnantes

Dernière mise à jour : 15 oct.


Au cœur de la diversité culturelle et naturelle qui caractérise le continent africain, une nouvelle ère du tourisme est en train de s'épanouir. Les pays d'Afrique, riches en patrimoine et en ressources, ont pris conscience du potentiel économique que représente le secteur du tourisme. À travers une série de stratégies novatrices, des nations telles que le Cap Vert, la Côte d'Ivoire, l'Île Maurice, le Bénin, le Sénégal, le Rwanda et l'Algérie tracent des voies uniques pour révolutionner l'industrie du voyage. Si le passé a souvent relégué l'Afrique au second plan dans le domaine touristique, aujourd'hui, un vent de renouveau souffle sur le continent, portant avec lui une multitude d'opportunités et d'initiatives passionnantes. À travers cette exploration approfondie, lors d’un atelier intitulé "Tourisme et Hôtellerie : Destination Afrique" — organisé par Business France, dans le cadre de la 4ème édition d’Ambition Africa, sous l’égide du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et du ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance. — , un panel d’experts a décrypté cette renaissance du tourisme sur le continent africain.



Longtemps sous-estimé sur la scène touristique mondiale, l'Afrique s'érige désormais en destination incontournable pour les voyageurs en quête d'expériences authentiques et immersives. Depuis les dunes du Sahara jusqu'aux rives scintillantes de l'Océan Indien, chaque recoin de l'Afrique cache un trésor unique, une histoire captivante, une culture vibrante. Cette renaissance du tourisme en Afrique repose sur une série de stratégies novatrices, destinées à dépasser les frontières des clichés et à transformer les défis en opportunités.


Valoriser les richesses culturelles africaines


La pandémie mondiale a secoué les fondements de l'industrie du tourisme, touchant de plein fouet des destinations prisées à travers le monde. Parmi les pays qui ont ressenti les effets dévastateurs de cette crise, le Cap-Vert a émergé avec une détermination remarquable pour revitaliser son secteur touristique. En 2019, cet État insulaire d'Afrique de l'Ouest, générait plus de 500 millions d'euros de revenus grâce au tourisme. Cependant, l'année suivante, marquée par l'irruption de la pandémie de COVID-19, a vu ces chiffres s'effondrer drastiquement à seulement 147 millions d'euros, illustrant l'ampleur du défi auquel le pays était confronté. La campagne de vaccination intensive qui a suivi a été la première pierre angulaire de la renaissance du tourisme dans le pays. « La campagne de vaccination que nous avons menée a porté ses fruits, érigeant ainsi un bastion de sécurité propice à la revitalisation du secteur touristique. À l'heure actuelle, notre taux de vaccination a atteint 85% de la population ayant reçu les deux doses, et 30% ont bénéficié de la dose de rappel. De manière encore plus encourageante, les deux îles principales prisées par les touristes ont atteint une couverture vaccinale de 100% parmi leurs habitants. Notre gouvernement reconnaît l'importance vitale du tourisme pour notre économie, même à la lumière des séquelles infligées par la pandémie de Covid 19, ayant engendré la plus ample récession en Afrique avec un impact approchant les 15% en 2020. Cependant, ces défis nous poussent à emprunter une trajectoire axée sur la diversification. Notre stratégie repose sur l'amplification du secteur touristique à travers le développement de chaînes de valeur » détaille Adalgisa Barbosa Vaz, la ministre déléguée au développement des entreprises du Cap-Vert.


Saint Louis, Sénégal. Crédit photo ©Dezalb

À l'ère des expériences personnalisées, les voyageurs recherchent des rencontres authentiques et une connexion profonde avec les cultures locales. Cette quête de l'authenticité a conduit de nombreux pays africain, dont le Cap-Vert à se pencher sur leur patrimoine culturel et naturel, cherchant à le préserver tout en le partageant avec le monde. « Près de 80% des visiteurs se concentrent principalement sur les îles de Sal et de Boa Vista. À présent, nous avons fixé nos objectifs vers un essor touristique plus vaste et durable. Dans cette optique, nous aspirons à engendrer un impact qui s'étend sur l'ensemble de nos îles. Cela exige de rendre toutes ces localités attractives, en lançant des initiatives visant à revitaliser notre patrimoine culturel riche et diversifié. Au cœur de notre stratégie de développement touristique, réside également une composante dédiée à l'industrie créative, un vecteur visant à intégrer et à impliquer les populations locales. Cette initiative se distingue comme l'une des chaînes de valeur que nous avons clairement identifiées pour être intégrée au secteur du tourisme. Parallèlement, nous orientons également notre attention vers le tourisme culturel, en tirant parti de nos paysages évocateurs qui racontent l'histoire tragique de l'esclavage. Nous prenons exemple sur l'initiative du Ghana avec son programme "Year Of Return" pour susciter un tourisme culturel à fort impact » explique Adalgisa Barbosa Vaz. Dans cette trajectoire, le Cap-Vert dispose aussi de marques distinctives qu’il souhaite mettre en avant, notamment son héritage religieux qui remonte au 15e siècle. « Nos églises historiques jouent également un rôle clé dans notre programme de restauration du patrimoine culturel, constitué d'une part essentielle de notre stratégie globale de développement touristique. Nous possédons également des marques distinctives que nous entendons mettre en lumière, tel que notre tourisme religieux qui plonge ses racines au 15e siècle. Nos églises, également parties prenantes de notre programme de réhabilitation du patrimoine culturel, s'inscrivent en tant qu'élément fondamental de notre stratégie globale de développement touristique » poursuit la secrétaire d’État capverdienne.



Même son de cloche du côté de Seynabou Dia Sall, fondatrice & CEO de Global Mind Consulting, pour qui l'Afrique est un continent aux mille visages, où chaque nation possède son propre héritage culturel et son identité unique, où chaque pays doit identifier des marqueurs et des symboles puissants afin de forger des identités distinctives et de se démarquer vis-à-vis d'autres destinations. Le tourisme devient ainsi un puissant outil pour préserver et célébrer cette richesse : « Prenons l'exemple du Bénin. Il y a quelques années, ce pays a fait un choix ambitieux en investissant massivement dans le tourisme culturel et historique. Les autorités ont pris le temps de s'interroger : "Qu'est-ce que le Bénin possède ? Quels sont nos atouts ? Quelles compétences et expertises possédons-nous ? Quelles richesses culturelles pouvons-nous offrir et promouvoir à l'échelle mondiale ?". Ils ont reconnu qu'ils ne disposent peut-être pas des réserves pétrolières ou des infrastructures hydroélectriques à commercialiser dans la sous-région, par exemple. Cependant, ils ont identifié un formidable capital : un héritage culturel puissant, une histoire foisonnante et une culture ancestrale d'une richesse incroyable. Les artistes sont également de la partie etc... Ils ont décidé de valoriser tout cela pour présenter le Bénin comme une destination attrayante, suscitant l'intérêt des voyageurs qui n'ont pas encore découvert ce que le Bénin a à offrir [ ... ]. De même, au Sénégal, l'accent est souvent mis sur la "Teranga", un terme qui revient constamment ; ce concept devient un élément central lorsqu'on évoque le Sénégal ». À cet égard, au Sénégal, la notion de "Teranga", qui peut se traduire par "hospitalité", est au cœur de l'expérience touristique. Les voyageurs sont accueillis chaleureusement dans les maisons d'hôtes familiales, où ils partagent des repas, des histoires et des moments de vie authentiques. Cet exemple éloquent démontre comment une caractéristique culturelle peut se muer en atout touristique majeur. Ces marqueurs symboliques forment les fondements d'une identité solide et singulière.


Pour sa part, Sofiane Lesage, fondateur de l'agence de voyage Riwaya Travel, également en parfait accord avec cette vision, a souhaité partager avec l'auditoire les noms de deux régions algériennes qui revêtent pour lui une importance toute particulière : « À seulement deux heures de vol depuis la France, se trouve la Kabylie, un territoire marqué par des paysages montagneux exceptionnels. La population y perpétue des traditions ancestrales, vivant comme leurs ancêtres il y a plusieurs milliers d'années. Ils récoltent les olives pour produire de l'huile d'olive de manière traditionnelle et se rassemblent au cœur du village chaque week-end avec les femmes pour chanter des chants traditionnels. Une deuxième région, Ghardaïa, située à 1000 km au sud d'Alger, a été peuplée par des émigrants du Yémen. Les Mozabites, qui composent cette population, préservent fidèlement les principes mozabites, qui se distinguent radicalement des cultures arabes environnantes. La ville se distingue par sa propreté et son architecture en forme d'escargot, procurant une ombre rafraîchissante dans les ruelles tout au long de la journée. En parallèle, nous nous efforçons d'apporter de nouvelles initiatives pour aborder des enjeux tels que le développement durable et l'éco-responsabilité dans le secteur touristique. Les enseignements tirés de nos ancêtres sont une source d'inspiration majeure pour la création de solutions novatrices et pertinentes ».


Côte d’Ivoire : la quête d’un tourisme vert, responsable et éthique


La Côte d’Ivoire se prépare aussi à une renaissance de son tourisme. Les autorités ont fixé un cap audacieux : d'ici 2025, faire du tourisme un moteur économique majeur, en augmentant sa contribution au PIB à 10%. Une ambition qui traduit la détermination à redéfinir le paysage économique et à générer des opportunités d'emploi, impulsée par un projet phare baptisée Sublime Côte d'Ivoire, une stratégie conçue dès 2017 qui a également été intégrée au Plan National de Développement (PND) 2021-2025. « L'un des objectifs centraux est d'étendre le développement touristique au-delà d'Abidjan. Cette orientation s'appuie sur des études et des statistiques récentes qui ont clairement révélé que plus de 80% des activités touristiques et de loisirs se concentrent exclusivement dans le district d'Abidjan. Par conséquent, il est primordial d'utiliser le tourisme comme un levier de développement territorial, en œuvrant à la création de nouveaux sites à l'intérieur du pays. Cette démarche vise à permettre aux villes secondaires de bénéficier des retombées économiques et de l'activité touristique [ ... ]. Il convient de souligner que la grande majorité des projets en cours sont élaborés à partir de diagnostics participatifs. La focalisation ne se limite plus à Abidjan, la capitale, pour concevoir des projets au profit des communautés locales. Désormais, tout projet doit débuter par des diagnostics participatifs au niveau des localités où ils seront exécutés. Cette approche garantit que les opinions et les aspirations des populations locales sont soigneusement prises en considération tout au long du processus de planification et de mise en œuvre » soutient Dr Fagama Klo, directeur général de l'Industrie Touristique et Hôtelière de Côte d’Ivoire. Trois ministères stratégiques ont été érigés pour concrétiser cette vision : les Affaires étrangères, la Communication et le Tourisme. Ces acteurs clés œuvrent en synergie pour instaurer une identité touristique forte et déployer une stratégie de marketing-pays cohérente. Cette approche globale projette une image unifiée de la Côte d'Ivoire en tant que destination attrayante. Ce mouvement coordonné crée une toile de fond convaincante pour les voyageurs et les investisseurs.


Parallèlement, la Côte d’Ivoire mise sur le tourisme vert. En effet, les aspirations des voyageurs évoluent rapidement. La sensibilité aux questions environnementales guide désormais les choix des globetrotteurs. Conscient de cette transition, le pays a choisi la voie de la transformation verte du tourisme, une approche alignée avec les besoins croissants d'une clientèle écoresponsable. « La stratégie "Sublime Côte d'Ivoire" a donc fait la part belle à ma mise en réseau. Notre pays abrite un réseau composé de 18 parcs nationaux et réserves naturelles. Notre stratégie prévoit d'orchestrer l'aménagement et la mise en valeur touristique de l'ensemble de ce réseau, englobant ainsi les parcs nationaux et réserves de la Côte d'Ivoire, afin de favoriser l'essor du tourisme écologique et responsable. À cette fin, deux circuits touristiques ont été créés. Le premier est la "Route des Rois", une expérience qui transcende le tourisme culturel pour englober des dimensions de responsabilité écologique. Ce circuit s'étire le long de la façade Est de la Côte d'Ivoire, déployant son itinéraire du Sud au Nord. Le deuxième circuit, inscrit dans cette dynamique, est la "Route des Éléphants". Contrairement à la "Route des Rois", la "Route des Éléphants" traverse la façade ouest de la Côte d'Ivoire, du sud au nord. De fait, ces deux circuits s'entrecroisent pour quadriller le paysage, formant ainsi un réseau structurant pour le tourisme durable dans notre nation » énumère Dr Fagama Klo. Il y a lieu de noter que tout le processus d'aménagement et de valorisation touristique de la Côte d’Ivoire repose sur les fondements du développement durable, ce qui signifie que toutes les futures zones touristiques à aménager seront conçues en prenant en compte les principes de capacité de charge et de préservation des sites, ainsi que leur capacité d'assimilation. In fine, l’objectif est de contrecarrer la surpopulation dans les zones touristiques, d'éviter toute forme de spéculation immobilière et foncière, tout en privilégiant la croissance des infrastructures touristiques dans ces espaces spécifiques.



Dans un contexte similaire, le Rwanda brille comme un exemple inspirant de développement économique à travers le tourisme. Après une histoire marquée par des conflits, le pays a choisi de valoriser son patrimoine naturel en promouvant le tourisme de safari et d'écotourisme. Aujourd'hui, le Rwanda est reconnu pour ses efforts de conservation des gorilles des montagnes et offre aux voyageurs l'opportunité unique de les observer dans leur habitat naturel. Cette stratégie a non seulement préservé la faune, mais a également créé des emplois pour les communautés locales, contribuant ainsi à la réconciliation et au développement durable.


L’Île Maurice, symbiose réussie entre le tourisme de loisirs et le tourisme d’affaires


Après avoir surmonté les défis de la pandémie mondiale, l'Île Maurice affiche une remarquable capacité à réinventer son secteur touristique. Les efforts déployés pour rétablir la connectivité aérienne, en particulier avec des hubs majeurs comme Dubaï et Turkish Airlines, ont joué un rôle clé dans la reprise touristique. Cette revitalisation s'est avérée possible grâce à une coopération fructueuse entre les secteurs public et privé. En effet, l'Île Maurice a capitalisé sur le partenariat public-privé pour mettre en œuvre des stratégies de développement réfléchies. Une approche collaborative a permis de transformer les défis en opportunités.


Le branding a également été un outil puissant pour créer une identité distinctive et attirer l'attention des grandes marques internationales. En forgeant une alliance harmonieuse entre les marques locales et mondiales, l'Île Maurice a renforcé sa position sur la scène touristique mondiale. Cette synergie a ouvert de nouvelles perspectives en matière de diversification de l'offre, un élément clé pour attirer une clientèle variée et exigeante.


L'Île Maurice ne s'est pas arrêtée là dans sa quête de revitalisation touristique. Le pays a su également rouvrir ses portes aux investisseurs étrangers. « Il faut garder à l'esprit que l'industrie hôtelière est étroitement liée à l'immobilier. Les évolutions induites par le concept de "work from anywhere" démontrent clairement que désormais, il est envisageable de prolonger significativement les séjours à l'hôtel. Cette tendance s'est d'ailleurs matérialisée dès la réouverture post-Covid, avec une augmentation d'environ 20 % de la durée moyenne des séjours. Par conséquent, cet aspect revêt un intérêt considérable qu'il convient d'exploiter. Ainsi, l'accompagnement de la croissance de ce secteur implique principalement d'élaborer des stratégies visant à attirer les investisseurs internationaux intéressés par l'acquisition de suites, de chambres d'hôtel voire même de villas, et donner ainsi un nouveau dynamisme à ce secteur. » a affirmé Jean-Pierre Dalais, directeur général du conglomérat mauricien CIEL, spécialisé dans le textile, l’hôtellerie, la santé et la finance.


 
 

L'innovation à l'ère du voyage connecté


L'évolution rapide de la technologie a eu un impact significatif sur le secteur du tourisme. Les voyageurs d'aujourd'hui sont plus connectés que jamais, recherchant des expériences uniques et des solutions pratiques pour faciliter leur exploration. Cette tendance a conduit à l'émergence de la TravelTech, une industrie qui exploite les avancées technologiques pour améliorer tous les aspects du voyage, de la réservation à l'expérience sur place. D’autre part, l’un des atouts de la jeunesse africaine réside dans sa maîtrise des nouvelles technologies et des médias sociaux. La connectivité numérique permet à ces jeunes de partager leurs expériences de voyage de manière instantanée et authentique. À l'aide de leurs smartphones, ils peuvent capturer et partager les joyaux cachés de leurs pays. Cette nouvelle génération ne considère pas les problèmes comme des obstacles insurmontables, mais comme des occasions de créer des solutions innovantes. « C'est cette jeunesse africaine d'aujourd'hui qui prend les rênes de la communication. Grâce à eux, chaque fois que des endroits absolument magnifiques se présentent, ils n'ont pas besoin de moyens colossaux pour partager. Équipés simplement de leur smartphone, ils capturent ces instants incroyables et nous les dévoilent, nous invitant à explorer des lieux exceptionnels. Cette démarche illustre qu'une communication efficace ne requiert pas nécessairement des dépenses considérables. Elle repose également sur la capacité à tisser des partenariats avisés, à identifier des opportunités stratégiques. Par exemple, un influenceur basé au Zimbabwe ou en Namibie, partageant régulièrement des lieux fascinants, mérite un soutien pour se développer, car il contribue à promouvoir ces destinations africaines. Cela démontre que nous n'avons pas besoin d'investir des sommes faramineuses dans des campagnes publicitaires monumentales menées par des entreprises étrangères. Il convient plutôt de miser sur notre jeunesse, dont je peux vous assurer qu'elle représente un atout extraordinaire pour dynamiser le secteur touristique » commente Seynabou Dia Sall.


Valorisation des métiers du tourisme : un impératif pour l'avenir


L'essor du secteur touristique en Afrique soulève une problématique essentielle : la formation de professionnels hautement qualifiés pour répondre à la demande croissante. C'est dans ce contexte que le groupe Vatel, un business school qui forme les cadres et dirigeants de l'industrie du tourisme, s’est positionné comme un acteur clé de la transformation de l'industrie hôtelière en offrant des formations de premier plan adaptée aux spécificités locales.


« En Afrique, l'une des problématiques réside dans le fait que l’on fait face à des niveaux de maturité très différents, en termes touristiques, d'un pays à l'autre. En effet, les réalités diffèrent grandement entre Maurice, le Tchad et l'Afrique du Sud. Ainsi, il est impératif de prendre en considération les spécificités propres à chaque nation. Notre approche se base sur l'idée d'implanter notre programme de formation et notre méthodologie au sein de chaque pays, en adaptant réellement la formation à leur contexte local. L'objectif est de former les jeunes au sein de leur propre pays, en veillant à dispenser une formation d'excellence, tout en exploitant les atouts de leur environnement local, qu'il s'agisse des universités ou bien évidemment, de l'industrie hôtelière » a déclaré Aline Renard-Wang, directrice du développement International de Vatel.


La valorisation des métiers du tourisme et de l'hôtellerie revêt une importance cruciale. En mettant en avant ces professions, on fait découvrir aux jeunes la richesse des possibilités qu'elles offrent. Être directeur d'hôtel, gérer un restaurant, prendre en charge la gestion financière d'un groupe, ce ne sont que quelques exemples des nombreuses opportunités qu'offre ce secteur. Ces métiers offrent non seulement la possibilité de travailler aussi bien à l'échelle locale qu'internationale, mais aussi de bénéficier de rémunérations attractives.


Dans une démarche de responsabilité sociale, les établissements d'enseignement supérieur intègrent de plus en plus des cours axés sur la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) dans leurs programmes. Cela permet aux étudiants de développer une conscience sociale et de participer activement à des projets bénévoles.


 

Par Harley McKenson-Kenguéléwa

 

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